En vue d'une fin d'activité professionnelle envisagée dans 3 à 5 ans, possibilité de passation partielle et progressive.
Le site :
Privas, petite ville de 8000 habitants, à environnement très rural , équipée d’un petit centre hospitalier général disposant d’une maternité, pas de service de pédiatrie. Le service de pédiatrie le plus proche est à 30 km (Aubenas, niveau I ?), les urgences pédiatriques et soins intensifs les plus proches à 45 km (Valence, niveau 2 ), 2 CHU à peu près équidistants : Lyon et Grenoble. Privas est le chef lieu de l’Ardèche, et dispose à ce titre d’une bonne partie des services et administrations du département (outre l’hôpital général : préfecture, lycée, palais de justice, hôpital psychiatrique …). La densité de généralistes est élevée (supérieure à la moyenne nationale), contrastant avec le relative désertification du reste du département. Sur le plan pédiatrique, le département est très démuni. Autour de nous les pédiatres les plus proches sont sur Aubenas, l’agglomération de Valence (Guilherand-Grange) et Annonay (plus de 100 km), moins d’une dizaine au total.
Mon activité :
1. Cabinet libéral 6 demi-journées par semaine ( plus certains samedis matin). Nous sommes deux associés, ce qui permet d’assurer une continuité au niveau du cabinet malgré nos autres activités. Pédiatrie très généraliste représentant le gros de l’activité. J’ai également développé ces dernières années (en raison d’un besoin très mal couvert avec d’énormes listes d’attente), une activité plus spécifique sur les troubles des apprentissages. La clientèle est fidélisée, les rendez-vous planifiés sont actuellement 1 à deux mois à l’avance (nous gardons par ailleurs des créneaux d’urgence)
2. Praticien attaché à la maternité 2 demi-journées par semaine. A ce titre participation au régime d’astreinte.
3. SESSAD polyvalent : 1 demi-journée par semaine
4. SESSAD Déficience intellectuelle : 1 demi-journée par semaine, remplaçant depuis cette année une activité d’expertise sur la même durée à la MDPH (avis médical sur les prestations handicap enfants).
Il s’agit donc d’une activité pédiatrique très diversifiée, à l’opposé d’une sur-spécialisation, qui permet d’avoir une bonne vue globale de l’enfant dans son milieu et des dispositifs qui le concernent, et que je trouve pour cela tout à fait passionnante. L’environnement est par ailleurs stimulant avec une association pédiatrique locale Drôme Ardèche qui permet des rencontres régulières (mensuelles pour le moment), thématiques ou sur cas cliniques.
L’une des raisons pour lesquelles je m’y prends à l’avance, est que, selon le profil de la personne intéressée, il est possible de concevoir une passation partielle et progressive selon les souhaits du repreneur (sous forme de cession d’une ou plusieurs des activités que j’assume actuellement, de remplacements, de mise à disposition du local sur un temps partiel) … Ceci d’autant que mon associée, d’un an plus jeune que moi, devrait cesser son activité peu de temps après, et n’est pas opposée à réduire également son temps pour « faire un peu de place » à un nouvel arrivant. Je pense par exemple à une personne avec jeunes enfants désirant transitoirement un emploi partiel.
Contact: Yves Lehingue
ylehingue001@lerss.fr